Rendez-vous illustré #Hiver 2018

Le froid hivernal a enfin quitté le territoire français. Je peux donc poster cet article qui présente mes chouettes lectures illustrées hivernales de cette année (que j’ai pu découvrir grâce au club Comic Whales et à la médiathèque de mon quartier !).

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Les jours sucrés. – Loïc Clément et Anne Montel. éd. Dargaud (2016). 5/5

Une Parisienne dans l’âme qui retourne dans son village natal. Un héritage lui laissant la possibilité de prendre une voie plus « traditionnelle » mais surtout plus conviviale : la boulangerie de son père. Une histoire mignonne et douce, un personnage maladroit mais attachant. Une lecture qui réveille nos papilles et l’envie de nous (re)mettre à la pâtisserie !

 

 

 

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La différence invisible. – Mademoiselle Caroline et Julie Dachez. éd.Delcourt / Mirage (2016). 5/5

Cette bande dessinée illustre le parcours d’une jeune femme atteinte du syndrome d’Asperger et celui-ci fait sans doute écho à l’histoire de la scénariste, Julie Dachez, elle-même autiste Asperger. Personne ne comprend son comportement, personne ne la voit comme quelqu’un « d’anormal ». On comprend vite qu’il s’agit d’un trouble autistique non seulement méconnu, mais aussi encore peu considéré, notamment dans le monde du travail où un aménagement spécifique aux besoins de ces personnes est malheureusement absent. Le pire reste leur entourage qui a des idées préconçues de l’autisme, et qui par conséquent rejette cette idée. Le dessin est déjà sublime, mais le choix des couleurs apporte une signification particulière certaines scènes et certains détails. Cet ouvrage de vulgarisation est à mon sens une excellente introduction.

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Goupil ou Face. – Lou Lubie. éd. Warum (2016). 5/5

Nous l’avons compris, la bande dessinée permet d’appréhender des troubles méconnus. Dans Goupil ou Face, il s’agira du trouble bipolaire de type cyclothymique. Si vous ne connaissez pas, rassurez-vous, moi non plus je ne connaissais pas. Dans cette bande dessinée, ce trouble est d’ailleurs représenté par un renard dichotomique, ce qui facilite sa compréhension. La bande dessinée qui retrace le parcours de l’autrice-même nous permet de voir comment les personnes (atteintes, ou non pour l’entourage) le vivent, qui et comment le diagnostiquer, comment vivre avec. Comme Différence invisible, cette bande dessinée se présente comme un ouvrage de vulgarisation, à lire absolument.

 

images (2)Les coquelicots d’Irak. – Brigitte Findakly et Lewis Trondheim, éd. L’association (2016). 5/5

Tu peux découvrir mon avis sur ce lien.

 

 

 

 

 

 

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La cantine de minuit. – Yarô Abe. éd. Le lézard noir (2017). 4/5

Un restaurant ouvrant la nuit jusqu’à l’aube. Des clients atypiques fréquentant ce lieu, et le chef leur servant des plats à leur demande et selon ce qu’il a. Des liens se tissent étrangement entre eux. D’autres se détruisent. Tout est autour de ses bons plats. Un dessin parfois trop simple pour mes yeux mais suffisant pour illustrer ces soirées conviviales. La lecture de ce manga ouvrira certainement votre appétit.

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